ECRITURES

ECRITURES

A UNE ABSENTE

 

Je nous revois courir  dans le jardin en fleurs

Autour du gros tilleul à la verte feuillée

Nos pieds foulaient le sol, la luzerne mouillée

J’ignorai que viendrait une saison des pleurs

                           

                           L’enfance paraissait ne jamais disparaître                               

Mais l’automne fut court, le froid mit son manteau

Vint le mot qui fait mal tel un coup de couteau

Blesse le corps de l’homme agressé par un traître

 

S‘engagea une lutte au succès tortueux

L’espérance parfois fit croire à la victoire

                D’un  remède nouveau qui corrige l’histoire                 

Mais il n’est pas venu, sursis infructueux

 

Tu dors petite sœur sous la pierre tombale

Loin de l’Anjou si doux, du jardin paternel

J’accompagne en esprit, ton sommeil éternel

Comme au temps du bonheur sur la terre natale

              

Quand près du marbre froid, je m’attarde discret

Je nous revois jouer nos jeux d’enfants habiles

Me restent ces instants, photos indélébiles

D’un passé  disparu que je garde en secret

 



02/04/2014
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 12 autres membres