ABIME
L’abime
S’ouvre
Devant la rime.
Le poète
Sombre
Dans la pénombre
Et le fond sans fin
De son quatrain.
La muse
S’amuse
De son tourment.
Le vers, sans malice
Mène au supplice.
L’alexandrin et la césure
Ne sont que torture.
Mais la douce Érato
Sort du dico
Le mot.
Quelques gouttes d’ambroisie
Et prend forme la poésie.
Alors la plaie se poétise
Voilà l’heure exquise
Où se referme la cicatrice ...
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