AUX BORDS DE SA VALLEE
Aux bords de sa vallée
Se trouve la source de ma faiblesse
Où s’abreuvent jusqu’à l’ivresse
Mes lèvres assoiffées !
J’ai peur lorsque vient la nuit
Dans le grand lit vide
Où ma bouche avide
Cherche à cueillir le fruit
Ma coupe est remplie de chagrin
Pour apaiser ma peine
Moi qui rêvait d’une reine
Je me soûle de mauvais vin
Aux bords de sa vallée
Se trouve la source de ma faiblesse
Où s’abreuvent jusqu’à l’ivresse
Mes lèvres assoiffées !
Je rêve accoudé à un bar
Au calice de ses pétales
Qui s’ouvrent à ma fringale
Je bois le délicieux nectar
Je vois son visage, son corps
Sur le tain d’un miroir convexe
Je touche ses appas, son sexe
Que mes mains serrent fort
Aux bords de sa vallée
Se trouve la source de ma faiblesse
Où s’abreuvent jusqu’à l’ivresse
Mes lèvres assoiffées !
Quand j’émerge au petit jour
Avec un pénible mal de tête
Qui tourne comme une tempête
Je suis seul dans des draps sans amour
Alors je vais, errant, sans espoir
Afin de calmer mon délire
Chercher un regard, un sourire
Sur le gris d’un trottoir
Aux bords de sa vallée
Se trouve la source de ma faiblesse
Où s’abreuvent jusqu’à l’ivresse
Mes lèvres assoiffées !
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