GOURMANDISE
La porte du bonheur sous le mont de Vénus
Entrouvre le passage à l’onde des caresses
Comme pour attendre du plaisir les promesses
Sous le doigt apparait une fleur de lotus
La main dans ce verger cueille la douce figue
Dont la bouche s’abreuve apaisant le palais
De l’homme butineur comme crus dans les chais
Enivrant cœur et corps que le nectar irrigue
Tandis qu’en érection s’agite le pénis
Puis descend lentement vers le seuil de la joie
Afin de pénétrer la douceur de sa soie
Effleurant la toison de blés doux du pubis
Les nymphes s’écartent pour récolter l’offrande.
Et permettent l’accès du couloir ouaté
Le sexe s’introduit fébrile et assoiffé
Pénètre le chemin de la vulve gourmande
Deux corps ne font plus qu’un pour la même chanson
Le jardinier s’active au jardin des délices
Binant de son plantoir pétales et calices
La fleur qui prend son pied se mue en Cendrillon !
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