J’IRAI SUR LES CHEMINS
J’IRAI SUR LES CHEMINS
A tes vingt ans Manon, je serai pas mal vieux !
Peut-être disparu, là-haut sur les nuages
Mes rêves et regrets en guise de bagages,
Mais je t’observerai, caché parmi les cieux.
Je verrai ton visage, aux rires gracieux
Quand de jeunes garçons, prétendants bien peu sages,
S’attarderont coquins sur tes beaux avantages,
Fébriles de désir, aux regards envieux !
Et, si les pieds sur terre, encore loin, tant mieux
D’aller au firmament, j’offrirai mes hommages
À la belle qui fut la Muse sans ambages
De cet oncle rimeur aux vers laborieux.
Les cheveux enneigés, mais le cœur radieux,
J’irai sur les chemins par monts et marécages
Clamer quelques sonnets dans les bourgs et villages,
Des bords de la Durance et l’Anjou pluvieux !
A tes vingt ans Manon, je serai pas mal vieux !
Peut-être disparu, là-haut sur les nuages
Mes rêves et regrets en guise de bagages,
Mais je t’observerai, caché parmi les cieux.
Je verrai ton visage, aux rires gracieux
Quand de jeunes garçons, prétendants bien peu sages,
S’attarderont coquins sur tes beaux avantages,
Fébriles de désir, aux regards envieux !
Et, si les pieds sur terre, encore loin, tant mieux
D’aller au firmament, j’offrirai mes hommages
À la belle qui fut la Muse sans ambages
De cet oncle rimeur aux vers laborieux.
Les cheveux enneigés, mais le cœur radieux,
J’irai sur les chemins par monts et marécages
Clamer quelques sonnets dans les bourgs et villages,
Des bords de la Durance et l’Anjou pluvieux !
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