MELOPEE
Sur son mont de vénus
Une joue j’ai posé
Sa fine toison mordorée a frémi
Tel le blé mur au vent.
Doucement ses gambettes
Se sont écartées
Laissant entrevoir le sillon
Comme un appel à poursuivre la moisson.
Ma bouche s’est emparée
De la source offerte.
L’amphore de son bassin
Attisait mon feu.
D’une langue humide
J’ai savouré
Ses lèvres charnues
Qui sous la caresse enflaient
Pareilles aux ailes d’un papillon,
J’ai titillé le bouton d’amour.
Mes mains ont ouvert
Le passage du plaisir.
Un doigt s’est introduit dans la cheminée
De son cratère en ébullition.
Dans ce conduit doux et ouaté
J’ai tournicoté un doigt, puis deux.
Ma tête est remontée
De son triangle d’or
Vers les mamelons en érection.
Son corps vibrait,
Sa boite à musique susurrait la mélopée.
Mes doigts dans la profondeur du fourreau
Prolongèrent la complainte
Tandis que ses jambes
Battaient la cadence
Jusqu’à son épuisement.
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