CHEMIN FAISANT
J’avançai sur la route en regardant ses jambes
Qui ravissaient mes yeux grands ouverts de marcheur.
Elle montrait la voie, aguichait mon ardeur
Mon imagination créatrice d’iambes.
Que m’importait l’obstacle ou caillou du sentier
J’accompagnai le charme ondulant de ses fesses.
Un bermuda moulait ces fruits pleins de promesses,
J’espérai les cueillir un jour dans mon panier.
Mes fantasmes coquins devinaient la fissure
Cette porte au plaisir. Mon cœur pâmait d’émoi.
L’appel de la forêt sonnait au fond du moi !
Comme l’alexandrin recherche la césure…
Je rêvai de blés murs couleur de sa toison
Sur ses traces j’allai courir la prétantaine,
Une bouche assoiffée appelle la fontaine.
Faucheur je devenais récoltant la moisson
Dans la sombre forêt, j’ai perdu mon repère
L’érotisme a quitté l’encre de mon stylo
L’inspiration n’est plus et la muse Érato
Abandonne sans cœur la rime et le trouvère !
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 12 autres membres