ECRITURES

Le colonialisme passé n’est pas de mon fait

Alors ne me rend pas coupable de ses méfaits

Je suis blanc, tu es noir, qu’importe le vernis

On ne choisit pas son ethnie

Est-ce que j’accuse les jeunes allemands

Du fascisme supposé de leurs grands-parents ?

Les Européens nous tiennent-ils rigueur

Des carnages de Napoléon et de ses sabreurs ?

Nous devons nous interroger sur l’histoire

Sa brutalité qui rend la paix illusoire

L’esclavage restera une monstruosité

Mais apprenons à vivre sans arrières pensées

Acceptons ces tristes héritages

Afin d’écrire de nouvelles pages

Chaque peuple a commis des crimes

Semé les champs d’horreurs de victimes

L’Afrique n’est pas plus exemplaire

L’argent, le pouvoir conduisent à l’arbitraire

Construisons un monde sans dieu ni patron

Jetons à terre l’icône du saint pognon

La course au fric conduit à l’intolérance

La compétition entre les êtres à l’arrogance

Le nationalisme, les langues sont des barrières

Qui justifient les attitudes guerrières

Les hommes cupides de richesse

Sèment la désolation et la détresse

Le pouvoir et l’argent sont des malheurs

Entre les mains des décideurs

Les religions répandent la violence

Mènent au rejet de l’autre et sa différence

Alors au-delà de nos origines, des drapeaux

Des cultures et la couleur de nos peaux

Levons-nous pour bâtir d’ autre lendemains